Carrelets à Royan

Vous êtes à la recherche d’un hébergement de qualité près de Royan ? Réservez votre emplacement au camping des 2 plages. Cet établissement 4 étoiles en bord de mer porte le label Qualité Tourisme. Vous accueillant jusqu’au 30 septembre, il met à votre disposition une grande piscine et un Spa pour vous détendre. À partir de ce camping, vous pourrez découvrir Royan. Cette commune de Charente-Maritime est surtout célèbre pour ses fameux carrelets. Pour tout savoir sur ces constructions anciennes, continuez à lire cet article.

Un élément phare du paysage royannais

Dans le département de Charente-Maritime, vous pourrez admirer environ 400 carrelets. Ces structures sont dispersées le long du littoral. Plusieurs sont disposées à flanc de falaises. Au centre de Royan, la pointe du Chay et les rochers de Pontaillac en comptent plusieurs.

Aux alentours de la commune, vous pourrez les observer à partir du port ou encore depuis la Conche des Cadets, l’une des plus belles plages de Meschers-sur-Gironde. Si vous vous trouvez à Saint-Georges-de-Didonne, les carrelets sont situés au niveau de la pointe de Suzac. À Saint-Palais-sur-Mer, ils longent la corniche des Perrières et celle de Terre-Nègre.

Une technique de pêche ancestrale

En plus de faire référence aux structures ornées de cabanes, le terme carrelet renvoie également à une technique de pêche adoptée depuis plusieurs centaines d’années. Elle consistait à l’utilisation d’un carré de filet qui était fixé par un double arceau. Pour maintenir ces éléments, les pêcheurs y ajoutaient une corde et une perche en bois. Cette méthode était beaucoup plus sûre que la pêche en haute mer.

Par ailleurs, cette technique ancienne est représentée dans une peinture de Pierre Puvis de Chavannes intitulée Le pauvre Pêcheur, qui date de 1881. En effet, elle constituait un véritable salut pour les personnes les plus nécessiteuses.

Un parfum du passé

Au fil des années, la Côte de Beauté a commencé à être enrichie par des carrelets où s’élevaient des cabanons temporaires. Ce phénomène a particulièrement été présent à Meschers-sur-Gironde. Grâce à leur position privilégiée, ces constructions ont permis aux pêcheurs de réduire considérablement la distance avec l’océan et d’appareiller leurs filets plus aisément. Or, la naissance du tourisme balnéaire a permis de redéfinir le rôle des carrelets et leur a donné une seconde vie.

Après la Seconde Guerre mondiale, soit au début des années cinquante, Royan a été la scène de plusieurs nouveaux projets. Par ailleurs, les installations que vous pourrez observer aujourd’hui datent de cette période. Il faut savoir que le paysage social s’était métamorphosé. Avec une amélioration notable du niveau de vie et l’instauration davantage de congés payés, passer ses vacances en bord de mer n’était plus un privilège. Ainsi, les carrelets se transformaient en des résidences de vacances pour plusieurs familles de classe moyenne.

Les carrelets étaient bâtis sur des troncs d’acacia ou en redonnant une seconde vie à des poteaux qui n’étaient plus utilisés par EDF. Évoquant ce phénomène dans son ouvrage Les plages d’or, Royan et ses conches, Henri Clouzot décrivait en 1907 que la pêche était l’une des activités les plus appréciées par ces vacanciers qui s’y adonnaient « pour le plaisir ».

Malheureusement, certaines de ces structures ont été anéanties durant la terrible tempête de 1999. Ultérieurement, des travaux ont été entamés pour les reconstruire.

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